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L’ENRACINEMENT, CHAP.1

J’AI MILLE ET UNE RAISONS DE VOUS DIRE CELA

Une exposition de Makéda Giron, Princia Itoua, Sybille du Haÿs et Anaïs Marion

Rurart présente pour son exposition d’automne, un projet collectif après plusieurs semaines de résidences dans différentes structures.

Le projet L’enracinement est issu d’un jumelage artistique entre la Vienne et l’Alsace-Moselle. Il réunit quatre artistes autour d’une histoire, celle qui a uni ces deux régions pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque les exilés du Nord-Est ont été massivement déplacés et accueillis dans la Vienne. Makéda Giron, Sybille du Haÿs, Princia Itoua et Anaïs Marion entretiennent un lien particulier avec ces deux régions et développent des travaux qui interrogent nos mémoires collectives. Six semaines de résidence ont été organisées entre Sarreguemines, Wesserling, Rouillé et Lussac-les-Châteaux. Cette itinérance leur a permis de développer leurs propres projets artistiques en regard des territoires rencontrés, et les productions qui en résultent sont et seront exposées dans ces régions. Ainsi, la première exposition intitulée L’enracinement, chap.1 : J’ai mille et une raisons de vous dire cela est présentée à Rurart. Suivra celle du centre d’art Castel Coucou en Moselle, puis celle du pôle culturel de la médiathèque de Lussac-les-Châteaux et fera une escale à la Galerie les Dames Blanches de la Ville de La Rochelle.

Ce projet a été lauréat de l’appel à projets Coopération, Création et Territoires de Nouvelle-Aquitaine soutenu par le réseau Astre, dans le cadre du contrat de filière Arts plastiques et visuels de Nouvelle-Aquitaine, l’État / ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine et la Région Nouvelle-Aquitaine.

Les conflits et les exils sont, aujourd’hui comme hier, les deux faces d’une même médaille. Le déracinement résulte de la guerre, mais aussi, pour Simone Weil, de la destruction des liens que nous entretenons avec le passé et la dissolution du sens de la communauté. Dans son essai L’enracinement, elle expose cette action comme l’un des besoins humains fondamentaux : chaque être humain a besoin de se sentir enraciné dans un environnement, dans un passé et dans des perspectives d’avenir. Nos devoirs envers l’humanité supplantent nos droits : « Il faut penser tous les devoirs sur le modèle du devoir de nourrir l’être humain quand il a faim ou de l’héberger quand il a froid. » L’hospitalité s’assortit alors d’un devoir à accorder non pas l’asile, mais l’enracinement.

Texte Anaïs Marion.

10. 10. 2024

12. 12. 2024

Affiche de l’exposition
Dossier de presse
Dossier pédagogique
Et pour aller plus loin…
https://anaismarion.eu/
https://www.sybilleduhays.com/
https://www.princiaitoua.com/

Rurart est un lieu culturel sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il est soutenu par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le ministère de la Culture, la région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Vienne et la communauté urbaine Grand Poitiers, la commune de Rouillé.
Rurart est membre de Astre, réseau arts plastiques et visuels en Nouvelle-Aquitaine.

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